Puis soit osté le doi legierement et aussi com larechineusement o la main ; et lors aucune fois plumaciaus soient apliquiés au lieu legierement, et soient liez et apparilliésartificielmentet legierement, ne ne se doit pas en cel cas le cyrurgien haster ne s'enfouir si tost com le navré est apparillié.
Anon. [Henri de Mondeville], , 1314, chap. 667, p. 167.
Premierement le cirurgien ouvrantartificiellementdoibt considerer quelle est l'opperacion que il doibt faire et excercer en corps humain.
Nicolas Panis [Guy de Chauliac], , ca 1450, chap. sing.
Aussi appert que il convient le cirurgien en ouvrantartificiellementsçavoir les commancemans de medicine et avec ce est convenable que il sache aulcun peu des aultres ars.
Nicolas Panis [Guy de Chauliac], , ca 1450, chap. sing.
ARTIFICIELLEMENT
Médecine -
Médecine
adv.
Etym FEW XXV 385a :
artificialis
En intervenant médicalement suivant les enseignements de l'art de la médecine.
La .16.(chose) notable est ; car sus ces presens chapistres nessent mout de doutances, c'est a savoir mon se la submersion qui est faite en l'eaue de mer, cure morsures ou pointures de serpens et d'escorpions et leur semblables, si comme ele cure morsures de chiens enragiés, et savoir mon se l'eaueartificialmentsalee aide ou propos, si comme eaue de mer (eauartificialmentsalee a .4.Ib de eaue .I. 1b' de sel).
Anon. [Henri de Mondeville], , 1314, chap. 1879, p. 141-142.
Aprés ce il respont a la tierce partie et dit ainsi que samblablement les medecines qui sont mellees de chaleur et de froidure pour lor double vertu purgent ausy par ces .2. manieres, c’est a dire par deseure et par desoubs. Et ainsy, dit Aristotes, avient il bien aucune fois que li medecinartificielementcomposent aucunes medecines de diverses choses, afin qu’elles ayent ausy ces .2. vertus de purgier desus dites, c’est a dire par vomite et par le ventre desoubs.
Evrart de Conty [Aristote], , ca 1380, I, 41, fol. 21r.
[…] et soit tousjours contraire [l'air] a la cause de la maladie et se nous ne le pouons avoir naturellement pour les temps de l'an ou pour la disposicion du lieu, si le faisonsartificiellementpar choses chauldes, froides, seches et moistes et rectifier l'air epidimal.
Anon. [Bernard de Gordon], , ca 1470, IV, 4.
Oultre on doit eslire l'air ou soufflent vens venant de terre haulte ou equale, et semblablement on doit eslire l'air attrempé sans grande chaleur, froideur, humidité, et secheresse, et s'il avenoit qu'il fut excessif en aulcune d'icelles qualité, soit obtemperéartificielement, tant qui est possible.
ANON. [Arnaud de Villeneuve], , 1480, 46.