ASCELLARIS

ASCELLARIS Médecine - Anatomie

nomen

Qui passe au niveau de l'aisselle, en parlant d'une veine du bras qui continue la veine basilique.

Notes

  • var AXILLAIRE

  • Note encyclopédique D'après FEW XXV, 1284a-b, s.v.axilla, la forme latineascellarisest attestée en 1275 (repris dans Mlt Wb). L'emploi est alors adjectival, dans le syntagmevena ascellaris. Un peu plus tôt, avant 1250, est attestée la varianteasselaris, toujours dans le syntagmevena asselaris(repris dans Latham). L'adjectif est un dérivé du nomascella(var.ascilla) qui a supplanté rapidement le latin classiqueaxilla. L'existence de cet adjectif, attesté en latin médiéval, n'est pas mentionné dans la notice étymologique du TLF qui voit plutôt dansaxillaireune création française par suffixation en -air de la base latine axill-. Or, pour nos textes médicaux français du Moyen Âge, il est clair que la forme françaiseasselaireet ses variantes sont une traduction de cet adjectif utilisé par ailleurs dans certains textes sous sa forme morphologiquement latine, comme le démontrent les citationsinfra, et notamment dans le syntagme "mixte"vaine ascellaris. Notons encore que, comme la forme française, la forme morphologiquement latine fonctionne en association avec le nom veine ou en formulation elliptique de ce nom. [I. Vedrenne-Fajolles]

Citations

  • En la main grande, laquelle commence aux esselles jusques a la coulde sont vaines assaignier, selon Rasis au .VII. livre d'Almasor et selon Avicenne au chapitre de la saigniee. La premiere est appellee vaine ciphalique, et est la vaine de la teste. La seconde est la vaine baselique ou la vaine du foye. La tierce : la cardiaque ou nigra nommee par Avicenne et Rasis matris. La quarte :ascellaris. La quinte : funis du bras, en la petite main. Et en la main petite est sailes ou autrement nommee salvatella, et ainsi au bras qu'il contient la main grande et la petite sont .VI. vaines a saignier.
    ANON. [Arnaud de Villeneuve], Regime santé du corps, 1480, p. 166.
  • La vaineascellarisest celle qui est cituee soubz la baselique et est apparente en la ligature du bras, et est son jugement semblable a la vaine baselique.
    ANON. [Arnaud de Villeneuve], Regime santé du corps, 1480, p. 167-168.