ALAINEMENT

ALAINEMENT
Médecine - Médecine

nom masc.

Etym FEW XXIV 577b : anhelare

Fait de respirer, souffle qui provient de la respiration.

Notes

Citations

  • 3. utilités furent de la creation du pomon: la .1. est qu'il traie l'air froit de hors a donner au cuer aide et froidure; la .2. pour ce qu'il purifie l'air qu'il atrait et li doinse alteracion avant qu'il passe au cuer, pour ce que le cuer ne soit blecié de s mauveses qualités de cel air; la .3. pour ce qu'il traie du cuer les superfluités fumeuses, et les mete hors o l'alainement.
    Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 332, p. 94.
  • Nous devons savoir que asmatique passion ou asme est difficulté de l’alenement, et est causée de toute chose qui agrefve le dyafragme, le poulmon, la canne du poulmon, la gorge, la partie qui est apelee epiglotum, et aussi les lacertes qui meuvent de la poitrine ; […].
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 203.
  • […] et comme dit Ypocras ou livre des Epidimies, telhalenementest double, si comme quant on sospire au double, aussi aucune chose si vient ou de la foiblece de la vertu ou de la deffaute de la vertu, ou de la durté ou secheur des lacertes et
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 211.

ALAINEMENT (Alainement suffoqué (ou profoqué ou desteint))
Médecine - Médecine

nom masc.

Etym FEW XXIV 577b : anhelare

Respiration difficile, avec suspension du souffle.

Notes

Citations

  • […] aucunefoiz, l’omme s’apareille d’atraire l’air et se drece a soy lever, et ne peut néant soustenir sur la poitrine, et ceste maniere est apelee hanelitus, ouhalainement profoqué, ou[halainement] suffoqué, ou[halainement] destaint; […].
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 203.

ALAINEMENT (Alainement double)
Médecine - Médecine

nom masc.

Etym FEW XXIV 577b : anhelare

Respiration en deux temps, avec suspension du souffle, qui fait penser à un sanglot.

Citations

  • […] tel halenemens ou souspirs est apeléhalenement double; car nous voions aucunefoiz es enffans quant ilz pleurent que leur alaine deffaut, ou font une intervalle, et puis parfont ce qui estoit commencié […].
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 211.