AIGLE

AIGLE (Aigle cheant) Astronomie - Astronomie

nom masc.

Etym FEW XXV, 72a aquila

Constellation septentrionale.

Notes

  • Note encyclopédique

    Equvalent du latin Vultur cadens,

Citations

  • La .8e. l’Aigle cheant, et ses estoiles sont .10.
    Hagin le Juif [Abraham even Azre], Commencement de sapience, 1273, p. 33, ms. fr. 24276, fol. 2va.

AIGLE (Aigle volant) Astronomie - Astronomie

nom masc.

Etym FEW XXV, 72a aquila

Constellation septentrionale.

Notes

  • Note encyclopédique

    Trad. du latin Vultur volens. En arabe, c'est le terme Altaïr, abréviation qui a la même signfication. Cette dénomination vient de la ressemblance avec un aigle qui plane. Voir A. Le Boeuffle, Les noms latins d'astres et de constellations, p. 111. (J Ducos)

  • syn Voltoer volant

Citations

  • La .16e., c’est l’Aigle volantet ses estoiles si sont .9.
    Hagin le Juif [Abraham even Azre], Commencement de sapience, 1273, p. 34, ms. fr. 24276, fol. 2va.

AIGLE Astronomie - Astronomie

nom masc.

Etym FEW XXV, 72a aquila

Constellation boréale de l'Aigle.

Citations

  • Avoecques le Capricorne par dedens naist et lieve li Cignes et li Aigle et li Saiette.
    Anon. [Léopold d’Autriche], Compilation de le science des estoilles, ca 1300, p. 68.
  • Et li Aigles qui ravi Ganimeden.
    Anon., Introductoire d’astronomie, ca 1260, XIV, 25, p. 45.

AIGLE Médecine - Pharmacopée

nom masc.

Etym FEW XXV, 72a aquila

Cet oiseau en tant que sa fiente et son fiel entrent dans la composition de certaines préparations médicales destinées notamment à soigner les yeux.

Notes

  • Ø

Citations

  • A ce vaut l'iaue de la vigne vert qui en ist quant elle est ou feu et la fiente de l'aigleaussi emplastree dessus et la gomme de l'ierre et les foilles de saule et le sanc de limas rouge fendu par le dos a .i. coutel et mis avec du sel sus les vereures.
    Jean Pitard, Réceptaire, ca 1300, fol. 21rb.
  • Le fiel de l'aigleest moult medicinable car quant il est mis en oingnemens, il aguise la veue et vault contre le mal des oeilz si come dit Diascorides et Constantin.
    Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, XII, 1, fol. 167r.
  • Le fiel de l'aigle meslé en suc de prassion et am suc de rue et mierre par equal pois et de miel meslé au double et tout ce meslé ensemble et coulé par un bel drap linge, cestui colliri guairist et sane toute obscurte et tenebrosite et caligour des oeuls.
    Anon. [Anon.], Livre des secrez de nature, XIVe s., p. 298.

AIGLE Sciences de la nature - Zoologie

nom masc.

Etym FEW XXV, 72a aquila

Oiseau de proie diurne qui voit exceptionnellement bien et vole très haut.

Notes

  • Ø

  • Note encyclopédique L'aigle est le roi des oiseaux (on rencontre à son sujet l'expression "roial oisel"). Présenté dans certains textes comme l'animal qui a la meilleure vue, il est du moins connu, parmi les oiseaux, comme celui qui a le regard le plus perçant. Capable de fixer le soleil sans cligner des yeux, il utilise ce critère pour choisir parmi ses petits ceux qui sont dignes d'être élevés dans son nid. L'aigle vieillissant a la faculté de se régénérer en s'approchant du soleil, au point de brûler ses plumes et ses yeux, avant de plonger dans l'eau d'une source. Sa

Citations

  • Aigleest li miauz v[e]anz oisel dou monde; et vole si en haut que ele ne pert pas [a] le veue des homes, [mais] il voit si clerement que neis les petites bestes conoist ele en terre et les poissons es eues, et les prent en son descendre.
    Brunetto Latini, Tresor, 1268, I, 145.
  • Phisiologes dist que liaiglesest de tel nature que quant il enviellist, si sont pesant ses eles [et ses ex oscur et plain de roill. Dont quiert une fontaine et vole en haut vers le soleil : iluec art ses eles] et bruille le r[o]il de ses ex par le rai del soleil.
    Pierre Beauvais, Bestiaire, 3e quart du XIIIe s., av. 1268, XXI, p. 167.
  • L'aiglea tel nature qu'ell est tant noble et tant vertueuse car il n'est oysel qui ose regarder la vertu du soleil fors que lui.
    Anon. [Anon.], Livre des secrez de nature, XIVe s., p. 298.
  • Et premierement de l'aiglequi est roy des oyseals et le plus liberal, si comme dit Plinius, car la proie qu'il prant, il ne la mangue pas tout seul, se il n'est trop contraint de faim, mes la met en commun devant les oyseauls qui sont en sa compaignie quant il en a prins sa porcion et sa partie.
    Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, XII, 1, fol. 166v.