CUIVRE

CUIVRE
Médecine - Pharmacopée

nom masc.

Etym FEW II 1614a : cyprium

Métal, en tant qu'il est adapté pour la préparation et la conservation des traitements.

Notes

  • Note encyclopédique Dans la pharmacopée médiévale, les récipients utilisés pour préparer des médicaments ou pour les conserver sont volontiers en cuivre ou en airain. [I. Vedrenne-Fajolles]

Citations

  • Pren le vert d’arain une once, sel gemme demie once, pourre les et destempre la pourre o craisse de porc vielle fondue ; ce runge la char mauvaise et amortist le festre, on le garde par .1. an, met le en .1. vaissel d’arain ou decoivre.
    Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 43r.

CUIVRE (cuivre ars)
Médecine - Pharmacopée

nom masc.

Etym FEW II 1614a : cyprium

Matière en forme de poudre obtenue à partir du métal mis en vinaigre, employé dans la préparation de certaines préparations médicales, vert-de-gris.

Notes

  • Note encyclopédique Es ustum : verdegrece(Edinburgh, National Library of Scotland, Advocates 18.5.16 (Pref.MS) dansMiddle English Dictionnarysous VERDEGRECE. En f. mod., "Oxyde de cuivre". Cette substance est maintenant plus facilement obtenue par calcination du métal.

Citations

  • Contra le decolorement [...] Prenez la poldre decoivre ars.
    Anon. [Matthaeus Platearius], Livre des simples medecines, 2nde moitié du XIIIe s., p. 83.

CUIVRE (fleur de cuivre)
Médecine - Pharmacopée

nom masc.

Etym FEW II 1614a : cyprium

Matière en forme de poudre obtenue à partir du métal mis en vinaigre, employé dans la préparation de certaines préparations médicales, vert-de-gris.

Notes

  • Note encyclopédique

    Verte Grece [Win:Vertegresse] :Viride Grecum, flos eris, Promptorium Parvulorum, c1440, dansMiddle English Dictionnary sous VERDEGRECE.

CUIVRE
Sciences de la nature - Minéralogie

nom masc.

Etym FEW II 1614a : cyprium

Métal* de couleur rougeâtre, cuivre.

Notes

Citations

  • Que se vos voleis faire une escaufaile de mains, vos fereis ausi une pume dekeuvrede II moitiés clozeice.
    Villard de Honnecourt, Carnet, 1235, fol. 9, p. 69.
  • Lecuivreet l’arain, aussi comme les autres metaulx, est fait et composé de souffre et de vif argent, mais il y a le plus de souffre, qui est gros et terrestre, et n’est pas pur, mais est rouge et ardant, et le vif argent, qui y est, n’est ne trop gros ne trop delié, sicomme dit Aristote. Il est arain de pluseurs manieres, dont l’un est blanchatre, qui aprouche a la couleur d’argent ; l’autre est jaune qui ressemble a l’or, et le tiers est moien entre ceuls ci.
    Jean Corbechon [Barthélemy l’Anglais], Proprietés de choses, 1372, 36, fol. 231ra.
  • Et porroit on mettre, qui volroit, .1. tel example pour ceste chose grossement desclairier : qui melleroit ensamble or, argent etcoyvreet plonc, il en istroit une masse commune qui seroit tele que la mesure et la proportion de lor mixtion donroit et resambleroit plus ou se conformeroit au metail dont il y aroit plus.
    Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 1, fol. 3r.