CORRUPTIBLE

CORRUPTIBLE
Médecine - Médecine

adj.

Etym FEW II-2 1234b : corrumpere

Susceptible d'être corrompu*, altéré dans ses qualités*, en parlant du corps humain.

Notes

Citations

  • Mes el corscorruptible, veraiement, / Ert alué, e rendra dolent / Le incorruptible entendement, / Si en irra l'afere malement.
    Pierre d’Abernum, Secret des Secrets, ca 1270, v. 437-444.
  • Et ceste ame si est perpetuelle, que jamais nul tamps ne morra, ne mais il n’est mie ainsi de corps humain, car il est corruptibles, aussi comme les elemens dont le corps est fais, ja soit ce que generacions fu dite d’Aristote perpetuelle.
    Anon., Placides et Timeo 1, fin XIIIe s., p. 74, § 175.

CORRUPTIBLE
Sciences de la nature - Physique

adj.

Etym FEW II-2 1234b : corrumpere

Susceptible d'être modifié dans ses qualités* élémentaires*, en parlant d'un corps naturel.

Notes

Citations

  • Alixandres, savoir toi fais que tout li sage philosophe en un acorderent que .IIII. element sunt el monde dont chascune chosecorrubtibleest fait, c'est a savoir terre, eiwe, air et feu, et chascun de ces at .II. propretez.
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, p. 101, XXXIII.
  • Corruptibleest dit ce qui est et aprés cesse par transmutacion ou sanz transmutacion. Item, ce qui n'est pas mais sera ou puet estre est ditcorruptible; item, ce qui est et puet estre de legier corrompu est ditcorruptible.
    Nicole Oresme [Aristote], Livre du ciel et du monde, 1377, I, 28, p. 188.
  • ... et toutes ces coses sont corruptibles, corruptibles di ge, car elles peuent estre corrumpues, ce est a dire prendre fin et venir en autre cose que elles ne sont, si comme nous vous dirons chi après plus apertement, par ordre.
    Anon., Placides et Timeo 1, fin XIIIe s., §29, p.12.
  • p. 63-64, § 151 Les autres ames sont qui meurent toutes les fois que elles se departent de leur corps. Des autres corruptibles, c’est a dire de celles qui pevent morir, je vous di que le createur meismes en fit de maintes manieres : les unes abstratives, ce sont celles qui ont poesté d’atraire ; les autres vegetatives, ce sont celles qui ont puissance de faire croistre et eslarguir les corps ; les autres sensitives, ce sont celles qui font les corps sentir.
    Anon., Placides et Timeo 1, fin XIIIe s., p. 63-64, § 151.