CERVEAU

var CERVEIL

var CERVEL

var CHERVEL

var CERVIELE

CERVEAU
Médecine - Anatomie

nom masc.

Etym FEW II 1 601b : cerebellum

Organe* formé d'une substance molle et blanche, contenu dans le crâne de l'homme et de certains animaux.

Notes

  • syn CERVELLE

    Note encyclopédique

    Hippocrate et certains autres médecins disaient que la pensée, les sentiments et les émotions étaient gouvernés par le cerveau, tandis que l'opinion commune suivait Aristote qui croyait que l'activité mentale avait son siège au centre du corps humain, dans le cœur.

Citations

  • Et se li brisure de l'os vient jusc'a la toile que cuevre loucerveil, si covient que tu fendes la partie fendue ensi: et est que tu preignes lou chief dou malaide navreit, et descuevre sus l'os en toutes les manieres que tu pues, et sus la figure de la plaie plus souef que tu pues […]
    Anon. [Albucasis], Cyrurgie, ca 1250, fol. 67vb.
  • Et se tu voiz issir aucune alainne, saches que le test est brisiez jusqu’aucervel.
    Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 1, Sloane 1977, XIIIe s., § 6.
  • La puur des narilles, jus:/ Ky les narilles pudlentes ad/ Medicine bone ci troverat/ Par quei il purat tost trover/ Icele vice e tut oster./ Delcervelicel vice vent,/ Ky [en] lé narilles la puur tent.
    Anon., Novelle Cirurgerie, ca 1250, v. 180-186.
  • Por le mal c'on claime la maaille des yeuz : cest maux avient de diverses humors decervelde melancolie et d'autres humors.
    Anon. [Pseudo-Hippocrate], Le livre Ypocras, 1ère moitié du XIVe s., fol. 78v.
  • Car ce leur survient par mauvaise garde pource qu’ilz usent et maingent aucun contraire de plusieurs et males viandes quant leurdicte maladie leur rengne et seuffrent la douleur es yeulx et leurs vices, c’est assavoir que leurs yeulx leur lermoyent. Et se ainsi estoit que telz pacient vausissent votre cure, premierement que tu leur purge le cerveau avecques les pillulles qui s’ensuivent.
    Anon. [Bienvenu Raffe], Compendil pour la douleur et maladie des yeux, ms. BNF fr. 1327, XVe s., fol. 49v.
  • Puis aprés devez user / Sulum le tens vus estover, / Kar (ceo) profite a grant mesure, / Delcerveloevre la closture, / Les cols plus gros par ceo rent, / E les braz plus gras ensement.
    Pierre d’Abernum, Secret des Secrets, ca 1270, v. 1654-1659.
  • L’autre riule est tele que se la brisure est en la moiene chambre duchervel, on ne doit mie metre sus caudes coses que ele ne pourrisse, car ele est caude et moiste et a mult de moule.
    Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 1v.
  • Le cervel est membre spermatique, principal et official, de complexion froide et moiste, blanc, petit, mol, moiennement viscous, et a ·3· ventrailles.
    Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 191, p. 56.
  • […] la substance ducervellaquelle est molle, blanche et de figure ronde, excepté les adjoustemens qui sont en lui.
    Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. I, doct. 2, chap. 1.

CERVEAU
Médecine - Anatomie

nom masc.

Etym FEW II 1 601b : cerebellum

Cet organe* en tant que point de départ des nerfs*.

Notes

Citations

  • Et dit ainsi que a cause de trop grande melencolie et de l’abondance qui vient d’elles, aucune le cervel est troublé en maniere que nerf optique est en telle maniere opillé et degasté que l’esperit visible ne peut passer droictement a la pupille et appert devant les yeulx du pacient au jour ainsi comme moiches qui voulent par l’air devant ces yeulx.
    Anon. [Bienvenu Raffe], Compendil pour la douleur et maladie des yeux, ms. BNF fr. 1327, XVe s., fol. 57r.
  • […] si que li chiés du drapel soit de toutes pars pardesoz les eurs du test, que la porreture de la plaie ne descende sus la dure mere et face mal aucervel.
    Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 1, Sloane 1977, XIIIe s., § 2.
  • Le froit est anemi aux nerfz, aux oz, aux dens, aucervel, a l'espine de la mouelle ; le chaut leur est prouffitable et ami.
    Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, p. 82.
  • Aprés regarderas comment la nuque ou la moelle du dors naist [...] envelloppee de deux panniculles ainsi comme lecerveauen descendent par le millieu des espondilles jusques a la fin du dors.
    Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. I, doct. 2, chap. 1.