CERFLANGUE

var cerf lenghe

CERFLANGUE Médecine - Pharmacopée

nom fém.

Etym FEW II 614 : cervum

Herbe* ayant des vertus médicales.

Notes

Citations

  • A que valent ces dous desus Vaut lacerlangue, e encore plus. E qui mesle les .iii. enssenble Plus tost les maladies emble.
    Anon. [Macer], Herbier, ms. Princeton U.L. Garrett 131, ca 1250, fol. 23va.
  • Ysope, marul e lacerlange, / Planteine, raphene e la chinilelange / En vin boillez e puis triblez, / Parmy un drap dunc le colez./ Enz al pot si seit remis / Icest jus dunt ore dis, / Od ceo meil u de may bure, / Si poez fere bone cure / Ce boille seit iceste rien / En cel pot mult durement bien.
    Anon., Novelle Cirurgerie, ca 1250, v. 410-419.
  • Pren mauves et morele une poignie de chacune et trible avec .iii. onces de viez oint qui ne soit pas salés. Et met aveccerlanguesauvage se tu la pues avoir, autretant comme de morelle, et se tu ne la puez avoir, met en son lieu umbilicum veneris ou le jus de la chenillie et de violete.
    Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 1, Sloane 1977, XIIIe s., § 9.
  • Le foie confortent ces choses : […] ceterac, pollitritum ediantos, epatica,cerf lengue, l'erbe acetouse, potulake et sa semence...
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 692

CERFLANGUE Sciences de la nature - Botanique

nom fém.

Etym FEW II 614 : cervum

Herbe* qui croît en touffes sur les rochers, les vieux murs, dont les feuilles ressemblent la langue d'un cerf.

Notes

  • syn SCOLOPENDRE

    syn SCOLOPENDRIE

    syn CETERAC

  • Note encyclopédique Phyllitis scolopendrium, L. (famille : ASPLENIACEAE), ancien nom: Asplenium scolopendrium, scolopendre, langue-de-cerf. Cf. aussi C. Opsomer, "Livre des simples medecines. Codex Bruxellensis IV - 1024. A 15th-century French Herbal". Le rapport avec certains autres des synonymes listés reste à élucider, notamment avec PANAIE. LE DMF fournit la citation suivante:

Citations

  • Scolopendre, c'est une herbe assés commune qui est appelleecerlangue. Les Grecs l'appellent splenidion [...]. Elle a une feule longues et estroite et merchees au dessoubz de raies rouges et croist volentiers en puis et en fossés.
    Anon., Grant herbier (Secrets de Salerne), XVe s., p. 159.