CERISE

CERISE
Agriculture - Agronomie

nom fém.

Etym FEW II 1 598a : ceraseum

Fruit comestible, rouge plus ou moins foncé, à peu près rond, qui peut être aigre ou doux, qui comporte un noyau et qui pousse sur un arbre cultivé.

Notes

  • hyp GRIOTTE

    hyp MARASQUE

    Note encyclopédique

    Parmi les cerises aigres (dites également acides en français moderne), on distingue notamment les griottes et parmi ces dernières, on peut mentionner les marasques. [F. Vigneron]

Citations

  • Cerises, les unes sont doulces et ceulx ici ont grans arbres et montent hault franchement de leur nature et ceulx ici sont proprement nommeescherises. Les aultres sont aigres et agües [...], et cestes sont appelees marenes ou marches et en aucuns lieux griannes.
    Anon. [Pietro de' Crescenzi], Livre des prouffitz champestres et ruraulx, 10227, 1373, V, chap. 6, fol. 108r.

CERISE
Médecine - Diététique

nom fém.

Etym FEW II 1 598a : ceraseum

Ce fruit en tant qu'il est utilisé dans des boissons.

Citations

  • Autres boires fait om de pommes que om apella 'pomade', de poires 'perrei', decerises'cerrisei', de prunes 'prunei', de meures 'morei'.
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 1121.

CERISE
Médecine - Pharmacopée

nom fém.

Etym FEW II 1 598a : ceraseum

Ce fruit, desséché et reduit en farine, en tant qu'il entre dans une recette contre les lentilles sur la peau.

Citations

  • Trotule met mout de choses a aourner la face, mais je entenc seulement oster l’infection [des lentilles]. Pren entale et dentale, bourrache, sarcacolle, marbre blanc, corax blanc, de cascun yvelment, ferine de rougescerises, semence de canvre, feves frasees o viel oint, destempre toutes ces coses en eve de limons et de feves et i met eve rose et .1. poi de musc, s’il est riches, secie en ombre et fai ent tronchons qui peuent estre gardé par mult d’ans et quant il sera mestiers, destempre ent .1. en ta paume ou en .1. vaissiel net et oing au soir la face de çou et au matin la leve o couleure de bren ou d’eve u feves aient longuement tempré che taut seur toutes choses lentilles et netie la fache.
    Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 45v-46r.