COURANT

COURANT
Médecine - Pharmacopée

adj.

Etym FEW II-2 1565b-1572b : currere

Qui a un caractère très liquide, en parlant d'un traitement.

Note encyclopédique Le traitement courant* s'oppose aux traitements sous forme solide, mais aussi aux traitements liquides et épais. Les traitements courants* sont utiles pour des maladies qui attaquent le corps en profondeur (ulcère, fistule), en raison de leur meilleure pénétration. [I. Vedrenne-Fajolles]

Et aucunes fois ces ulceres ne sont pas curees se leur medecines ne sontcouranset lavatives, si que il puissent plungier et avenir duc'au fons de l'ulcere, et aucune fois il est necessaires que les medecines soient visqueuses et que eles s'aherdent a l'ulcere, a tel fin que eles y demeurgent plus longuement.
Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 1687, p. 94.

adj.

Etym FEW II-2 1565b-1572b : currere

Eau qui court dans les rivières et les fleuves, eau vive.

L’air et lesyaues couranset le feu sont plus legierement transmues en leur parties que la terre, mais non pour quant il sont transmués selonc l’ordenance qui est u monde corrompable cha aval.
Mahieu le Vilain [Aristote], Meteores, ca 1285, II, chap. 9.

adj.

Etym FEW II-2 1565b-1572b : currere

Apparition lumineuse faite d'exhalaison enflammée dans la zone sublunaire, météore igné.

ÉTOILE
Note encyclopédique L'étoile filante au Moyen Âge n'est pas considérée comme un astre céleste, mais comme un phénomène sublunaire, un "météore", provoqué par une inflammation d'exhalaison terrestre. [J. Ducos]

L’estoile comme est en partie semblable asestoilez couransen aucunes choses, quar le feu desestoiles coransembrase si tost la matere de l’un bout en l’autre si que il semble que le feu coure.
Mahieu le Vilain [Aristote], Meteores, ca 1285 I, chap. 6.