CORROMPU

CORROMPU
Agriculture - Agronomie

adj.

Etym FEW II-2 1233b-1234a : corrumpere

Qui est dégradé, gâté et qui ne peut pas se conserver, en parlant du vin.

Citations

  • Comment et en quel temps le vin est plus tost tourné etcorrompu[…]
    Anon. [Pietro de' Crescenzi], Livre des prouffitz champestres et ruraulx, 10227, 1373, IV, chap. 38, fol. 91v.

CORROMPU
Médecine - Médecine

adj.

Etym FEW II-2 1233b-1234a : corrumpere

Qui est dégradé, en parlant des humeurs* ou d'une partie du corps humain.

Citations

  • Et se tu trueves l’uefcorromputd’autre maladie, si covient
    Anon. [Albucasis], Cyrurgie, ca 1250, fol. 52rb.
  • Nous dirons de leu qui est apielés en latin herpes estiomenus pour ce qu’il runge lui meisme et est fais a la fie de erisipile qui fu ançois en liu a la fie cause dedens si com d’umeurcorrumpueenvoiie a aucun membre et ele runge le
    Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300,, fol. 37v.

CORROMPU
Sciences de la nature - Physique

adj.

Etym FEW II-2 1233b-1234a : corrumpere

Qui est modifié dans ses qualités* matérielles, en parlant d'un corps* naturel ou d'un élément*.

Citations

  • Autressi sont li element, quar lor partiez sont souventcorrumpuezet degasteez, maiz autretant en revient il d’autre partie teles comme lescorrumpuez, mez ce ne sont paz celes meismes.
    Mahieu le Vilain [Aristote], Meteores, ca 1285, I, chap. 3.
  • […] et note que vairoles vienent de .11. causes : de corruption de sanc que li enfant out de la marris grandement orde ou de corruption de son propre sanc qu’il a pris de la malvaise diete et nient ordenee ou de malvais aircorrumpu.
    Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 55r.
  • Je di que une chose puet avoir commencement et durer sanz fin par neccessité de nature qui la conserve et maintient, nonobstant que elle de sa nature soit corruptible et que une autre semblable seracorrompue, si comme souvent est dit d'aucune lumiere ou ciel.
    Nicole Oresme [Aristote], Livre du ciel et du monde, 1377, I, 35, p. 250.
  • Et pour ce que le pere va loing cueillir l’air froit et nouvel a ses poucins nourryr, il demeure aucune foiz plus que droit, quant il treuve l’air corrompu.
    Anon., Placides et Timeo 1, fin XIIIe s., p. 69, § 164.