BOUT

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Médecine - Anatomie

nom masc.

Etym FEW XV-1 210 : botan

Point où se termine une partie du corps de forme allongée, extrémité.

Se cel fruit [la figue] soit quit avoiques ysope, viel tousse cure, l’aposteme du poumon et de la lenghe qui s’ovre, a la fois, albouede la lenghe, es ners meismes, ceste possion sanne – beverage por la lenghe doit estre usee par gargarisme sens transglotir.
Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 2147.
Pour quoy est ce, quant aucuns est lassés et traveilliés de longue voie et de fort et isnelement courre, et il se woelt drescier sur leboutde ses dois de ses piés, ausi comme pour regarder en haut, que li talon li tramblent par derriere et ne se poet soubstenir en ce sens, ains est contrains de li remettre et arrester sur les plantes des piés tout equalment ?
Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, V, 15, fol. 125r.

nom masc.

Etym FEW XV-1 210 : botan

Point où se termine la veine*, en tant que lieu où s'effectue la troisième digestion*.

syn TÊTE

syn CHEF
Note encyclopédique La notion de la bouche de la veine en tant que lieu où s'effectuerait la troisième digestion*, c'est-à-dire, où le sang pur est consommé par assimilation aux tissus du corps, remonte au petit traité pseud-aristotélicienDe spiritu, 483b26-28 (cf. Pavel Gregoric, "The context of De Spiritu" inEarly Science and Medecine, 20 (2015), p. 125-149, p. 138). Aristote même conçoit l'assimilation du sang pur dans les tissus comme processus osmotique, qui se déroulerait dans les veines* tout au long de leur structure, "comme de l'eau qui passe par une vase sans cuisson" (cf. HA 743a8-10). [Y. Schauwacker]

Item [celui qui a le fondement foible] il doit eschever toutes medecines laxatives qui sont chaudes et agues come sont aloes et squamonee qui est le jus cuit d'unne herbe et ces deux choses fort euvrent lesbous des veinnes.
Anon. [Guido Parato], Regime de santé, 1459, fol. 32r.

nom masc.

Etym FEW XV-1 210 : botan

Point qui correspond à l'extrémité finale du monde.

Ces .II. termes [orient et occident], l'en les eult appeler lesbouzdu monde.
Nicole Oresme [Aristote], Livre du ciel et du monde, 1377, II, 6, p. 326.