Etym lat.: bruscum
Herbe* persistante aux fleurs verdâtres et aux baies rouges, en tant que ses différentes parties sont utilisées pour leurs vertus médicinales, et notamment sa racine comme purgative, son écorce contre certaines maladies de la peau, sa semence* pour soigner les plaies.
syn BRUCH
nomen BRUSCUS
Note encyclopédique Dans le glossaire de son édition de laChirurgie de l'Abbé Poutrel, Ö. Södergard considère que cette plante est le "myrte sauvage". Cette identification se trouve dans le GDC, s.v. brusc. Dans le même article, GDC évoque aussi le "buis sauvage". Or, Ce sont deux appelations concurrentes de la même plante,ruscus aculeatus L., connue encore comme "fragon" ou "petit houx". Le FEW, qui relève l'acception de "petit houx", évoque aussi l'utilisation debruscpour désigner une "bruyère" (les espèces de bruyère très nombreuses), mais essentiellement dans l'aire provençale. Les occurrences debruschi,bruchou du nomenbruscusrenvoient donc bien toutes au "petit houx", dont les usages médicinaux sont déjà relevés par Dioscoride, puis par Pline et pendant tout le Moyen Âge. La plante est toujours utilisée de nos jours. On trouve d'ailleurs dans l'AND, s.v. brusc, des attestations d'une formebrusci. [I. Vedrenne-Fajolles]