[…] maiz Ypocras parla seullement detraullis, de ceulx qui mettent L pour R, car en son temps tousbaubesestoient appeleztraulles, outrauli, ou pour ce qu’en son temps il n’en estoit pas tant comme il est d’autres manieres, car ilz usoient de meillieur gouvernement ; […].
Martin de Saint-Gilles, , 1363, p. 184.
[…] et le monstre Galien par experience des enffans, car tant comme ilz sont en enfance et qu’ilz sont habondans en telles humiditez, ilz baubient et ne fourment pas bien leur lettre, pour la superflue humidité qui empesche la langue ; maiz quant ilz ont passé cel aage, et que telles humiditez sont degastees, et que l’aage est plus seche, ilz parlent bien et droit, et aucuns demeurentbaubespour ce que des princips de nature ilz ont trop moiste cervel ou trop moiste langue ; et pour ce conclut Galien ou comment que toute bauberie vient de superflue humidité ; […].
Martin de Saint-Gilles, , 1363, p. 185.
Si comme il a esté dit devant la cause de l’amphorisme est, selon Galien ou comment, que telzbaubiesou traules si ont le cervel tres moiste, dont les humiditez descendent a l’estomac et aux bouiaux, causant tel flux de ventre long, ou pour ce que la langue est trop moiste naturelment, l’umidité flue et decourt a l’estomac, car la langue est convertie et liee aux voines de l’estomac, et ainsi de l’estomac fait trop moiste il ne peut retenir la matiere, et est causé tel flux dyarrique, et devons entendre par dyarrie tout flux sans excoriacion de bouiaux, soit lientere ou dyarrie.
Martin de Saint-Gilles, , 1363, p. 185.