Provoquer la régénération de la chair, pour réunir les lèvres d'une plaie.
Citations
...unguentum aureum a encarner.
Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, chap. sing. .
La seconde entencion en elles [les exitures] est fait en les ouvrir et mondiffier et encharner et consollider et les mener a la cure des ulceres.
Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. II, doct. 1, chap. 1 .
Des medicines incarnatives et de la maniere de encarner.
Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. VII, doct. 1, chap. 6.
Ilz sont troys actes communs et necessaires en la cure des playes et des ulceres : le premier est encarner, assembler et consollider les levres desjoinctez, que je repute une mesme chose de present […] ; la seconde est rengendrer la cher ou elle deffault, qui appartient aux playes et aux ulceres concavees ; la tierce est cicatriser et sigiller, qui compete en playes et es ulceres esquelles seullement le cuir est necessaire.
Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. VII, doct. 1, chap. 6.
ENCARNER (Empl. pronom.)
Médecine -
Médecine
verbe
Etym FEW II-1, 388a
caro
Se réunir, devenir adhérent à la chair.
Citations
...et mouvés l'oel souvent qu'il ne s'encharne et au matin ensuivant le lavés d'eaue chaude.
Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, III, 2.
Le second pannicule est celluy qui appert dessus la tunique des yeulx ainsi comme en maniere d'escaille de poisson, pourquoy je dis que se tel pannicule n'est curé au commancement de la maladie avecques les cures que nous avons a dire, jamais Il ne pourra pleinement estre curé en maniere qu'il puisse bien veoir. … Et doncques nous avons dit que icelle pannicule au commancement se peult curer quant il se encharne dessus la tunique savatelle, mais devant ce qu'elle s'endurcisse.
Anon. [Bienvenu Raffe], Compendil pour la douleur et maladie des yeux, ms. BNF fr. 1327, XVe s., fol. 51r.
Et pour ce quant fistule est encharnee et aparfondie en l'os de la mandibule, adonc il convient descouvrir et regarder bien le lieu.
Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, III, 27.
