ENFLER

var ENFFLER

var EMFLER

var EINFLER

ENFLER Médecine - Diététique

verbe

Etym FEW IV, 672a inflare

Faire augmenter de volume, provoquer l’enflure* d’un membre*, d’une partie du corps, en particulier des membres* nutritifs*, en parlant d’un aliment ou d’une boisson. ajouts IVF

Citations

  • Et quant on les mengue (fasoles), si engenrent grosses humeurs, et enflent, et emplissent le cerviele de malvaisses fumees ki d’eles se depart, et por ce, ne les fait pas boin user, car les humeurs ki engenrees en sont dounent gros et malvais norrissement, et ce font plus les verdes que les seches.
    Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 142.
  • Le boire fait de miel enfle le ventre, si engendre ventosité et fait opilation du foie et de l’esplen.
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 1089-90.
  • La mie est grosse en substance et viscouse et moiste, et por ce enfle l’estomac et fleme viscouse engendre, mais mout nourist et le vendre lasque .
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 1991-93.

ENFLER Médecine - Diététique

verbe

Etym FEW IV, 672a inflare

Augmenter de volume après s’être rempli de liquide ou d’air, en parlant d’un aliment.

Citations

  • La secunde raison est, que la feve par sa ventousitez et sa grossor enfle et engrosist la char, cum ferment ou leivain fait farine.
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 2107-08.
  • […] chascune viande qui enfle ou est viscouse ou glemous […].
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 712.

ENFLER Médecine - Médecine

verbe

Etym FEW IV, 672a inflare

Augmenter de volume après s’être rempli de liquide ou d’air, en parlant d’un membre*, d’une partie du corps.

Citations

  • Et puis li donnerent celleement une rennette en un bevalz et par art li firent croistre en son ventre ; et ses ventres einfla et engroisist que soffrir ne peut chose contraire a sa nature, por quoi quida estre enchaint.
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, chap. XXI.

ENFLER Médecine - Médecine

verbe

Etym FEW IV, 672a inflare

Augmenter de volume après s’être rempli de liquide ou d’air, en parlant d’un membre*, d’une partie du corps.

Notes

  • Note encyclopédique empl. passif

Citations

  • L’autre riule est tele que se les levres de la plaie ne sunt enflees, c’est malvais signes, char ce senefie mortification que nature ne puet envoiier les humeurs ne les esperis viers cele partie et la vertus gouverneresse defaut.
    Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 2r.
  • Se c’est de fleume [que le colon est enflé], li coullon sunt plus enflé et descoulouré et mol o agravation […].
    Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 22v.
  • Carbuncle qui est apostume de sanc et de cole arse est denommés de calour, car il rougist et blancist et deut et li lius est mult enflés pour le sanc qui s’espant en le.
    Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 27r.

ENFLER Médecine - Médecine

verbe

Etym FEW IV, 672a inflare

Qui a augmenté de volume après s’être rempli de liquide ou d’air, en parlant d’un membre*, d’une partie du corps, enflé.

Notes

  • Note encyclopédique part. passé

Citations

  • Ceus qui ont les costes hors bochies ausi comme emflees sunt genglours et fouz de paroles et resemblent bués et rainnes.
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, chap. CXCIV.
  • Les ytteriques ne sont pas si enfflez environ le ventre comme sont les autres. En lientere, oxizemie survenant qui n'estoit pas devant, c'est signe bon.
    Martin de Saint-Gilles, Amphorismes Ypocras, 1362-1363, 89.