ENOINDRE

ENOINDRE
Médecine - Pharmacopée

verbe trans.

Etym FEW XIV, 36b unguere

Appliquer sur une partie du corps une substance souvent huileuse, destinée à conforter* le corps ou à guérir une plaie, soulager une douleur, appliquer un onguent.

Citations

  • Quant ce averas parfait, fais toi enoindre de bon oingnement solonc la saison. Et soit de bonne odor, car l'ongnement conforte le cors et le fait ligier et delivré. Et l'odor conforte les esperris et fait le cuer espannir et esjoir.
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 270-72.
  • Des choses qui sont mises desus, il souffist espandre et continuer huile rosat tiede sus la plaie et enoindre tout le chief d'icele meisme huile ovec vin aigre tiede, et puis mettre dessus l'emplastre de mauves dessus dit.
    Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 1048, p. 246.
  • Ou il suffist enoindre le lieu fois après autre o huile chaude de jusques a tant que la dolour soit apaisiee ; en après soient apliquiees les feives maschies ou forment maschié, et vaut plus se celui qui les masche soit jeün et enfant.
    Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 1729, p. 104.
  • La .5. rieulle si est que en quelque plaie que ce soit, en la quele il ait (esté) mis medecine pour restraindre le flus de sanc, cele medecine ne doit estre de puis ostee o violence, mes doit estre ostee legierement, se c'est possible, ou vin chaut et l'enoignant legierement.
    Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 669, p. 167.

ENOINDRE
Médecine - Pharmacopée

verbe trans.

Etym FEW XIV, 36b unguere

Être appliqué, en parlant d'une substance souvent huileuse, destinée à conforter* le corps ou à guérir une plaie, soulager une douleur, d'un onguent.

Notes

  • Note encyclopédique part. passé

Citations

  • ...et soit le chief rez devant et frotés et clarifiés et puis soit enoing.
    Anon. [Bernard de Gordon], Pratique Fleur de lys, ca 1470, II, 1.