Contra litargie. Prenez euforbe et feites en pouldre et metez li es narines .
Anon. [Matthaeus Platearius], Livre des simples medecines, 2nde moitié du XIIIe s., p. 8177.
De la premiere : les choses que l'en doit mettre dedens iceles sont huiles mitigatives, si comme (huile commune), huile rosac, huile de camomile ; ces choses soient mises as cors moistes ; et a ceus qui sont moult sech sont mises plus chaude(s), penetratives, subtiliatives, si comme les huiles desus dites, et soit mellé ovecques iceles euforbe, souph(r)e vif, castor, oppopanac, serapin, et choses semblables ; es cors moiens soient moiennes.
Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 873, p. 211.
De la .2. : les choses que l'en doit metre par dessus a ceux qui sont moistes, sont : terebentine blanche, eschaufee jusques a tant que elle soit tiede, mise entre deus drapiaus linges, et choses semblables, si comme levain ; au. (s) cors moiens soit ajousté a iceus .1. poi de euforbe ou de serapion et choses semblables.
Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 874, p. 211.
EUPHORBE
Sciences de la nature -
Botanique
nom
fém.
Etym FEW III, 249b
euphorbia
Gomme* produite par un arbre qui pousse en Inde.
Notes
Note encyclopédique
Il semble qu'il s'agisse de la gomme produite par l'euphorbe à résine. Taxinomie moderne: Euphorbia resinifera O. Berg & C.F. Schmidt (famille: Euphorbiaceae). [É. Demouselle]
Euforbium [...]. C'est la gomme d'ung arbre qui croist en Inde, lequel arbre en temps d'esté gette une gommosité laquelle se hiert a l'arbre, et s'endurcit, et devient euforbe.
Anon., Grant herbier (Secrets de Salerne), ca 1285, XVe s., n°182, p. 65.
Euforbe est chaude et seche au quart degre. C’est la gomme d’un arbre qui croist en Inde. L'une partie en chiet à terre et l'autre remaint en l'arbre. Celle qui remaint se glue à l'arbre. Celle qui chiet jus, si se melle ovec la terre, et est menuz, et n'est pas boens por la terre qui s'est ovec mellée. Celui est boens qui est clers et purs et roges ou citrins. Celui qui est blans est malvès.
Anon. [Matthaeus Platearius], Livre des simples medecines, 2nde moitié du XIIIe s, §456.
De heuforbe.
Anon. [Matthaeus Platearius], Livre des simples medecines, 2nde moitié du XIIIe s, § 436, p. 77.