La taxinomie moderne identifie plusieurs sortes d'ébène sous les dénominations suivantes: Diospyros ebenum J.Koenig ex Retz., Diospyros gracilipes Hiern, Diospyros crassiflora Hiern (famille: Ebenaceae). [É. Demouselle]
Citations
[...] nous devons savoir que hebenus est un arbre qui croist en Ynde et en Ethiopie, de moult noble nature, et dient les histoires que le boiz de cest arbre est a merveille dur et massis et pesans. Et pour ce, quant il est copés, il s’endurcist finablement a maniere de pierre, et se on le met en l’yaue, il va tantost au fons. Cestui hebenus aussi ne peut pourrir et sy ne peut ardoir par nul feu, tant soit grans, en tel maniere au mains qu’il en puist yssir flamme. Briefment, cest hebenus est tres precieux arbres, sy come Plinius tesmoigne, qui le compare a or et a yvoire, et pour ce, ces troiz choses, c’est assavoir or, hebenus, yvoire, souloient anciennement les Ethiopiens offrir et presenter a leur empereour, et de tel boiz fit Sabba la royne present a l’empereour Salemon, sy come on treuve aussi en l’Escripture.
Evrart de Conty, Eschez moralisés, ca 1400, p. 374.
EBENUS
Sciences de la nature -
Botanique
nomen
Le bois de cet arbre qui est précieux, noir, d'une grande solidité et qui ne pourrit pas.
[...] nous devons savoir que hebenus est un arbre qui croist en Ynde et en Ethiopie, de moult noble nature, et dient les histoires que le boiz de cest arbre est a merveille dur et massis et pesans. Et pour ce, quant il est copés, il s’endurcist finablement a maniere de pierre, et se on le met en l’yaue, il va tantost au fons. Cestui hebenus aussi ne peut pourrir et sy ne peut ardoir par nul feu, tant soit grans, en tel maniere au mains qu’il en puist yssir flamme. Briefment, cest hebenus est tres precieux arbres, sy come Plinius tesmoigne, qui le compare a or et a yvoire, et pour ce, ces troiz choses, c’est assavoir or, hebenus, yvoire, souloient anciennement les Ethiopiens offrir et presenter a leur empereour, et de tel boiz fit Sabba la royne present a l’empereour Salemon, sy come on treuve aussi en l’Escripture.
Evrart de Conty, Eschez moralisés, ca 1400, p. 374.
