AMEROTHE

var AMOUROUSTRE

var AMOUROUQUE

AMEROTHE
Médecine - Pharmacopée

nom fém.

Etym FEW XXIV 383b : AMALOCIA

Herbe* à l'odeur nauséabonde en tant qu'elle est utilisée pour faire fuir les abeilles dans le but d'éviter de se faire piquer par ces insectes ainsi que pour ses vertus curatives.

Citations

  • Medicine encontre le mal volant : prenez leamerotheod tut la racine, ceo est maiyen en engleis, sil triblez, si le donez a boivre. E gardez que home ne beste ne soit en la meson quant il la boit.
    Anon. [Pseudo-Hippocrate], Le livre Ypocras, 1ère moitié du XIVe s., fol. 175r.
  • Des hees. Mousches a miel s'enfuient de cil qui mengue aulz, ou qui a la bouche puant, ou qui broieamouroustreentre ses mains, ne eles ne mordent celui qui a ses mains et sa face linees de jus de ortie morte, et ne mordent pas celui qui a ses mains linees de hus de mauves ou de melissa dite piument des gens champestres.
    Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, p. 138.

AMEROTHE
Sciences de la nature - Botanique

nom fém.

Etym FEW XXIV 383b : AMALOCIA

Herbe* aux fleurs blanches et jaunes, qui ressemble à la camomille, mais dont l'odeur est fétide et dont il existe deux manières, la grande et la petite.

Notes

  • syn COTULA FETIDA

    syn CANESSON

  • Note encyclopédique

    Taxinomie moderne: Anthemis cotula L. (famille: Asteraceae). Cette plante peut être appelée aujourd'hui camomille puante, camomille des chiens, marouette, maroute, œil-de-vache. En moyen latin: Cotula fetida. Voir aussi MED s.v. ameroch.

    Note encyclopédique

    La citation du Grant Herbier indique deux sortes, la grande et la petite, mais il est difficile de savoir à quoi cela peut correspondre dans la taxinomie moderne. [F. Vigneron]

Citations

  • Cotula fetida, c'est une herbe qui ressemble moult a camomille, mais elle a tres mauvaise oudeur et puant, et camomille l'a souef. Ce devroit estre amourouque; les aucuns l'appellent canesson. Et en sont deux manieres, la greigneur et la mendre.
    Anon., Grant herbier (Secrets de Salerne), XVe s., n° 144, p. 58.