BOYAU

var BOELLE

var BOUEL

var BOEL

var BOIEL

var BOYAL

var BOUELE

BOYAU
Médecine - Anatomie

nom masc.

Etym FEW I 470a : botulus

Membre naturel* situé entre l'extrémité basse ou bouche* de l'estomac et l'anus, et qui assure la fin de la digestion.

Notes

Citations

  • Se li apparance de la boude vient par cautere de plaie ou de fendure de syfac, et est sus le ventre et en ist aucuns desbouez, si com il avient en autres routures, ou de sanc qui cort de voines ou d'arteres selonc ceu qui est devant, ou de ventositeit ; et se c'est par la routure dou syfac et par l'issue doubouel, si est li color de l'aposteme semblans a la color dou cors, et est legiere chose sens dolor, et apert de diverse issue.
    Anon. [Albucasis], Cyrurgie, ca 1250, fol. 34va-vb.
  • Se il avient qu’aucunboelisse fors parmi la plaie et soit trenchez du lonc [ou] en travers, ou la graindre partie soit sainne, tu le garras en tel manere: Se il avient que liboelsoient refroidie, pren une beste toute vive, si la fent parmi et puis la met sus lesboiauxtoute chaude.
    Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 1, Sloane 3525, XIIIe s., fol. 38ra.
  • Si lesbouelesissent hors par aucune plaie e lesboueusseient trenchiés, mes ke la graindre partie remaine saine, aidez le issi.
    Anon. [Roger de Salerne], Chirurgie 2, XIIIe s., fol. 29vb.
  • La quinte [cause de metre les venteuses] est por retraire les menbres a lor propre liu, si com de retraire lesbouiausqui a maintes gens avalent.
    Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 42.
  • Reonde [forme] li dona [à l’estomac] qu’il ne puist iestre encraissiés, car si com vous savés, coses rondes se maintient plus sainnement, et por ce li dona nature longe, et reonde, et large pour retenir et souffrir grant plenté de viandes, pour soi nourrir et tot le cors, et li fist .i. bouce deseure por prendre le boire et le mengier, et .i. autre par desous por espurgier l’ordure et le superfluités des viandes qui s’en vont par lesbouiaus, et jasoit ce que ce soit grosse chose, n’est ele mie si grosse que liboieln’en prengent nourissement.
    Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 1256, p. 101.
  • Et ce qui est en laboelleensement descendera, et puis pora li ventres plus ligierement estre espurgiés.
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, l. 298.
  • Entendre devés comment que l'en parle de l'anathomie desboiauset de leur nombre. Il n'en est que .1., le quel a commancement de la bouche, qui est desous ou stomach et fin au treu du cul.
    Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 366, p. 101.
  • L’autre riule est tele que se liboielsunt blechié d’espee u de lanche et li plaie soit grans, toutes voies que liboielse tiegnent en partie, netie le et le leve de vin teve en tel maniere que tu ostes les ordures, se eles i sunt et aprés met la gorge d’une bieste dedens leboielque li superfluités s’en puist issir par le tuel, que les humidités n’empeecent a rejoindre la plaie. Aprés keus leboield’un fil de soie, keus syfac et keus le cuir en tiel maniere que li fil aperent de fors et que li .111. fil aperent et après quant li fius istra legierement, c’est signes que li plaie est jointe et saudee.
    Jehan de Prouville [abbé Poutrel], Chirurgie, ca 1300, fol. 1v.
  • Si il vomist a desmesurement iceo signefie que un grantboelque est tut droit que, ad a non colus est malades ceo est unboausdroit que quiset les viandes e de ceo fi ad le non.
    Anon. [Pseudo-Hippocrate], Le livre Ypocras, 1ère moitié du XIVe s., fol. 171r-171v.
  • […] aucunes maladies qui sont es entrailles, ou es membres naturelz, qui sont le foye, l’estomac, lesbouiaux, les rains, la vessie, mirac, siphac, zirbus, la rate ; tous ces membres sont appelez entrailles, ou les membres naturelz, aussi comme ceux de la poitrine, c’est assavoir le cuer, le poulmon, et les autres, sont appelez les membres victuaux ou de vie ; le cervel, et ceulx de la teste, sont appelez les membres animaulx ou de l’ame.
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 136.
  • Le operation desboyauspar la quele il mettent hors lors superfluites est ausi de celle maniere, car ceste operation se despent de la vertu expulsive et de la vertu ausi sensible [...].
    Evrart de Conty [Aristote], Problemes, ca 1380, I, 1, fol. 5r.
  • Soubz lesdictes particules est trouvé longaon ou le droit intestin, c'est leboyaldu fondement.
    Nicolas Panis [Guy de Chauliac], Chirurgie, ca 1450, tr. I, doct. 2, chap. 7.

BOYAU (Boyau gresle.)
Médecine - Anatomie

nom masc.

Etym FEW I 470a : botulus

La première partie de l'intestin, qui se compose à son tour du duodenum*, du jejunum* et de l'yléon*, intestin grêle.

Notes

  • Note encyclopédique

    Dans certains textes du moyen âge, notamment la Chirurgie de Guillaume de Salicet, le boyau gresle désigne l’yléon. [M. Goyens]

Citations

  • O le jeun est continué leboel grelleenvolopé qui est apelé yleon, et est derrenier des grelles.
    Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 370, p. 102.
  • ...l'incision du cervel est mortelle, du cuer, du dyafragme, des rains, desbouiaux gresles, de l'estomac, du foye.
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 91.
  • Avec le ieiunium est continué le yleon ou leboyau gresle.
    Nicole Prevost [Guillaume de Salicet], Cirurgie, 4e quart du XVe s., IV, 4.

BOYAU (gros boyaux)
Médecine - Anatomie

nom masc.

Etym FEW I 470a : botulus

Trois derniers boyaux* de l'intestin, l'orbum (intestinum)* ou le monocule, le colon, le longaon ou boyau droit* ou boyau culier*.

Citations

  • Le .4. bouel qui est continué o yleon est apelé sac, ou orobus, ou cil qui n'a qu'un oil, et a .1. pertuis, et est parfaite en lui la .2. digestion et est complete, et est le premier des .3.gros boiaus.
    Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 371, p. 102.
  • [...] aussi comme colique est passion desgroz bouiaux, qui sont monocolum colum et longaon, et est proprement nommé de colon […].
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 200.

BOYAU (Boyau gilbeux.)
Médecine - Anatomie

nom masc.

Etym FEW I 470a : botulus

La deuxième partie du gros intestin, côlon.

Notes

Citations

  • Avec cestuy cy est continué le colon ou leboyau gilbeuxavec lequel est continué le longuaon.
    Nicole Prevost [Guillaume de Salicet], Cirurgie, 4e quart du XVe s., IV, 4.

BOYAU (Boyau culier, droit boyau ou boyau droit.)
Médecine - Anatomie

nom masc.

Etym FEW I 470a : botulus

Portion terminale du gros intestin, rectum.

Notes

  • syn LONGAON

    syn CUL

Citations

  • Anus est le trou du cul, ou quel est determinee la partie dehors et desous du longaon, (c'est dubouel culier) par le quel les feces et les estrons sont mis hors du cors humain.
    Anon. [Henri de Mondeville], Chirurgie, 1314, chap. 517, p. 128.
  • ...anus est, proprement a parler, le cul ; et le cul, en médecine, est pris en II manieres ; en une maniere, pour ledroit bouiaucuillier, qui est le derrenier, et est autrement appelé longaon ; et le cul est pris, en medecine, aucunefoiz, pour cel bouiau ; autrement, le cul est pris pour l'extremité de bas de ce bouiau, et ainsi le prent tout le commun, pour le bout et extremité qui appert dehors.
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 137.
  • Et aussi advient il par la compression de la marriz qui est droictement assise et mise entre ledroit boielet la vessie.
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 112., 49.
  • Un des chinc principaulz boyaus qui s'apelle ledroit boyau.
    Anon. [Guido Parato], Regime de santé, 1459, fol. 29r.
  • Aprez nous devons savoir que emorrides n’est autre chose en l’orifice dubouiau droit, c’est a dire du cul, dont le sanc court et sont aucunes de ces emorrides appeleesmoralles, [...] et les autres sont appelleesvessicales, car elles ressemblent aux vessies de poissons, et sont blanches en couleur et causees de fleume ; [...].
    Martin de Saint-Gilles, Comment. Aphorismes Ypocras, 1363, p. 162.

BOYAU
Médecine - Anatomie

nom masc.

Etym FEW I 470a : botulus

Membre interne situé au niveau du bas ventre de la femme, matrice.

Citations

  • .I. boel a en le femme qui est apelés « matrix », ce est a dire marris, qui est cose moult dangereuse contre maladie et contre autre coe.
    Anon., Placides et Timeo 1, fin XIIIe s., p. 114.