COING

COING Agriculture - Agronomie

nom masc.

Etym FEW II-2 1605b : cydoneum

Fuit cultivé et dont il existe différentes manières*.

Notes

  • syn CITOINE

  • Note encyclopédique

    La citation de Pierre de Crescens montre qu'on distinguait plusieurs variétés de coing au Moyen Âge, dont au moins deux variétés différenciées d'après la forme du fruit, selon qu'il ressemble à une poire ou à une pomme. Dans les deux cas, l'ancien français utilise les deux noms synonymes,coing ou citoine. [F. Vigneron]

Citations

  • Les coigniers sont arbres communs et congneuz et en y a les aucuns qui font poires citoines et sont les greigneurs qui ont meindres fueilles. Et les aultres sont meindres arbres et ont grans fueilles et sont appellez leurs fruiscoingset citoines.
    Anon. [Pietro de' Crescenzi], Livre des prouffitz champestres et ruraulx, 10227, 1373, VI, chap. 9, fol. 111r.

COING Médecine - Diététique

nom masc.

Etym FEW II-2 1605b : cydoneum

Ce fruit en tant qu'il est bon pour l'estomac et le foie.

Notes

Citations

  • Cestes choses confortent l'estomac: [...] nois murgates, gerofle, carvi,coinget l'escorce de pommes citerin [...].
    Jofroy de Waterford, Secret des Secrets, Diet., ca 1300, p. 128, LII.

COING Sciences de la nature - Botanique

nom masc.

Etym FEW II-2 1605b : cydoneum

Fruit jaune, très odorant à maturité et qui pousse sur un arbre, coing.

Notes

Citations

  • Mala citonia ce sunt cooinz.
    Anon. [Matthaeus Platearius], Livre des simples medecines, 2nde moitié du XIIIe s., p. 123.
  • Mala citonia ce sont pommes decoing.
    Anon., Grant herbier (Secrets de Salerne), XVe s., p. 87.
  • Citoine, citonia en latin, sont une maniere de pommes commecoignset sont d'une nature.
    Olivier de la Haye, Poème sur la grande peste, 1426, p. 191.
  • Coigns, coctana en latin, sont pommes communes, qui autrement sont nommez citoins et sont de froide et seche nature et pour cela et aussi pour leur stipticité valent en temps de boce, maiz, avant mengier, ilz restraignent le ventre.
    Olivier de la Haye, Poème sur la grande peste, 1426, p. 185.